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Partir à la recherche des blockhaus cachés de la forêt domaniale

Sous les pins maritimes de Saint-Jean-de-Monts, des traces de béton racontent une autre époque.

 

Parmi les dunes et les sentiers, on devine encore les formes discrètes des bunkers Seconde Guerre mondiale Vendée. Camouflés, parfois à moitié ensevelis, ces vestiges dialoguent en silence avec la nature environnante.

 

Ils invitent à une promenade lente, attentive. Une marche entre mémoire locale et paysages apaisants.

 

Depuis le camping L’Abri des Pins, les chemins vers ces lieux se dessinent à quelques pas.

 

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Des traces enfouies dans le sable

 

La forêt domaniale du Pays de Monts s’étire entre dunes et pins, à deux pas de l’océan. C’est dans ce décor calme, presque inchangé, que subsistent les bunkers Seconde Guerre mondiale Vendée.

 

Construits par les troupes allemandes dans les années 1940, ces structures massives surveillaient autrefois la côte. Aujourd’hui, leur silhouette s’efface peu à peu sous le sable et la végétation.

 

Certains, visibles en lisière de plage, rappellent que la guerre s’est aussi déroulée ici, sur ce littoral de l’Atlantique.

 

Le blockhaus de la plage de la Tonnelle est l’un des plus accessibles. Il repose au pied d’une dune, à demi enterré. Son toit plat couvert de sable, ses murs balafrés par les embruns, il garde un silence épais.

 

Plus loin, entre le V.V.F. et le golf, d’autres structures, moins visibles, laissent deviner leurs formes géométriques sous les fougères.

 

Une promenade entre mémoire et nature

 

À pied ou à vélo, la balade en forêt Vendée permet de découvrir ces constructions sans artifice. Le parcours est libre, souvent sans panneau, ce qui renforce l’émotion de la découverte.

 

En suivant un itinéraire nature mémoire, on croise des blockhaus partiellement enfouis, à demi couverts de mousse, adossés aux pins ou aux dunes.

 

Le silence de la forêt, ponctué par le vent et le cri des oiseaux, accompagne chaque pas. Le passé se devine sans se montrer, dans un équilibre entre oubli et souvenir.

 

Ce qui frappe, c’est l’intégration progressive de ces ouvrages dans le paysage. La nature reprend peu à peu ses droits. Le béton s’effrite. Des ronces entourent les ouvertures. Des racines soulèvent parfois les fondations.

 

Chaque bloc est une rencontre. Une surprise.

 

Des vestiges discrets, une histoire partagée

 

Les blockhaus Saint-Jean-de-Monts ne sont ni restaurés ni scénographiés. Leur présence est brute, directe.

 

Certains habitants racontent que, enfants, ils y jouaient à cache-cache. Aujourd’hui, des initiatives locales tentent de les intégrer au paysage sans les figer. Une découverte insolite Vendée, à hauteur d’homme, à hauteur d’histoire.

 

En 2023, par exemple, une mosaïque a été installée sur un blockhaus visible depuis la plage, mêlant art contemporain et mémoire locale. Une manière poétique de rappeler que ces blocs ont aussi une valeur symbolique.

 

Ces vestiges guerre Vendée sont devenus des jalons silencieux, qui invitent à ralentir et à regarder autrement. Ils font partie de l’identité du littoral, mais sans s’imposer. À chacun d’en faire l’expérience.

 

Pour les enfants, c’est souvent un moment marquant : comprendre, sur le terrain, que ce territoire a une mémoire, visible dans les bois et les dunes.

 

Depuis le camping, le sentier est à portée de pas

 

Pour les visiteurs séjournant à L’Abri des Pins, ces lieux sont à quelques minutes.

 

Ce camping accès forêt, idéalement situé entre plage et pinède, permet de rejoindre les sentiers sans reprendre la voiture. Une randonnée Saint-Jean-de-Monts peut ainsi débuter au lever du jour, ou juste avant le dîner.

 

Les chemins sont accessibles à tous : enfants, cyclistes, promeneurs du soir. Et pour ceux qui souhaitent prolonger l’expérience, des applications permettent de repérer les sites historiques sur carte. On marche, on découvre, et on revient à son mobil-home avec cette impression rare d’avoir vécu un moment simple et fort.

 

C’est aussi cela, le plaisir des vacances en Vendée : combiner nature, détente, et mémoire du lieu. Le camping devient point de départ, et non simple hébergement.

 

Les bunkers Seconde Guerre mondiale Vendée ne crient pas leur présence.

 

Ils se dévoilent à ceux qui savent marcher lentement, lever les yeux ou s’arrêter devant un mur de béton patiné par le temps.

 

Depuis Saint-Jean-de-Monts, leur accès reste libre, discret, précieux. Un autre regard sur le littoral vendéen, entre mémoire et nature intacte.

 

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